La ligne verte (The Green Mile) de Stephen King

Publié le par Madame Tassanie

La ligne verte (The Green Mile) de Stephen King

Critique de La ligne verte de Stephen King

Incontournable

Il s'agissait pour moi d'un incontournable. Je l'avais vu deux fois en film et étais toujours aussi remuée, émue. Alors me suis je dis, pourquoi ne pas le lire, j'ai le temps! Et cet été je l'ai donc lu sur ma liseuse kobo. Un très gros livre d'ailleurs. Tellement énorme que j'étais bien heureuse de ne pas l'avoir entre les mains en version papier, avec mes crises d'arthralgie dans les doigts je ne vous raconte pas la catastrophe ! Bref.

Indémodable

Je l'ai commencé sans à priori car je savais que le film avait été extrêmement fidèle en tous points à la version originale de King. Car qui est King!? Un maître du suspense, un type barré, effrayant mais qui sait vous conter une histoire comme oui.. Un conte de fées qui commence mal et se termine (allez je ne vais rien dire!)

Pour autant y a t il une morale dans l'œuvre de King? Eh bien oui chers amis. L'auteur, à défaut de donner une vraie valeur à son histoire, porte les héros de son roman à leur apogée. Jamais les personnages d'un livre n'ont été si bien soignés même jusqu'à leur disparition. Les références bibliques sont nombreuses, athé ou croyant, le livre se veut une parabole de la chose biblique : Dieu est puissant, mais lorsqu'il laisse l' homme avec cette même puissance (guérisseuse ici pour John Caffey) les autres en sont effrayés et le prennent pour un monstre. Ainsi en est il advenu de Jésus le fils du Seigneur. Je vous passe le cours de cathé.

Émotions et rebondissements

Chaque fin de chapitre est superbe. Avec lors du 'full stop' le point, un suspens gigantesque et intenable. Ce qui fait que je ne pouvais strictement pas m'arrêter !!! L'histoire en gros : Paul Edgecombe, un gardien en chef du pénitencier de sa région se souvient dans les années 30 des prisonniers qu'il accompagnait à la mort, dont John Caffey, qui ne s'écrit pas comme le café mais se prononce pareil, le héros 'clé de voûte' de toute cette histoire. En écrivant ses mémoires on va de flash backs en flash backs avec Paul, ses compagnons gardiens, le terrible Perçy Wetmore, et les condamnés à mort.

Là où King est fort c'est qu'il amène l'émotion là où on ne l'attend Pas, là où elle devrait nous gêner plutôt qu'autre chose. On se prend à aimer John Caffey accusé d'avoir tué et violé deux petites filles dans ses mains d'ours guérisseur. On s'attendrit pour la souris d'un pyromane et on est épris d'une haine sans nom pour les petits 'cons' qui dérangent ce beau monde (Perçy, le prisonnier fou, et puis l'aide soignant de la maison de retraite où vit Paul) ... Paul est vite convaincu de l'innocence de John Caffey mais comment la prouver ? Soutenu par les siens il s'engage dans une aventure humaine formidable.

Au bord du fantastique

King, c'est toujours une ligne fine, à ne pas dépasser et quand on s'en approche, l'alarme est prête à sonner. Il sait tendre des pièges aux lecteurs au bon moment. King, c'est un mince fil fantastique qui maintient l'histoire entre rêve et réalité. À la fin que reste-t-il de tout ça ? Eh bien lisez.

Pour moi un roman à imposer, un chef d'œuvre : (lu en anglais) note - 18,5/20

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Publié dans challenge, romans, concours

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